NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (23/10/2013)

ESPAGNE

  • Nouveau projet de privatisation de la société AENA (établissement public de gestion des aéroports espagnols), avec montée de la participation privée à 60%: le schéma antérieur de privatisation prévoyait 49 % pour le secteur privé et 51 % pour l’Etat mais le marché n’a pas suivi car la gestion restait aux mains de l’Etat. Aussi, le Ministère des Travaux Publics envisage de céder 60% du capital au secteur privé qui assumerait ainsi la gestion des aéroports sauf la navigation, l’Etat conservant le contrôle de la société avec 40% de participation et assurant la sécurité du réseau aéroportuaire.
  • Le fabricant d’appareils électroménagers, FAGOR ELECTRODOMESTICOS, a sollicité le bénéfice de la procédure collective de conciliation: déjà, l’année précédente, sa filiale française avait eu recours à la procédure du mandat «ad hoc» pour renégocier sa dette envers ses fournisseurs et éviter le dépôt de bilan. La coopérative espagnole subit des pertes récurrentes depuis plusieurs années, faute d’innovation dans ses produits , ce qui entraîne une contraction de ses parts de marché. L’aide financière de sa maison-mère, le groupe Mondragón, s’est avérée insuffisante et la coopérative, 1er fabricant électroménager espagnol, doit trouver très rapidement 100 millions € pour éviter la cessation de paiements.
  • Avec les Etats-Unis, la France a été le plus important investisseur étranger en Espagne en matière de fusions-acquisitions: selon le rapport trimestriel Transactional Track Record, les Etats-Unis, avec 24 opérations, et la France, avec 20, se sont placés en tête des investisseurs étrangers. Ils sont suivis par l’Allemagne et le Royaume-Uni, avec 12 opérations chacun. Le secteur financier, essentiellement bancaire, a recueilli la majorité des transactions.
  • Les 2/3 de la production de véhicules automobiles sont exportés: les prévisions de production pour 2014 tablent sur 2.400.000 véhicules dont seuls 766.000 seront écoulés sur le marché intérieur. Cependant, pour faire face au niveau élevé des coûts logistiques, c.a.d. le transport du véhicule de l’usine au point de vente (10% du coût de production), les constructeurs réclament des aides publiques permanentes tant que dure la crise.
  • Réduction de la durée du mandat des administrateurs dans les sociétés cotées: sur recommandation d’une commission d’experts, le Gouvernement va modifier le cadre législatif de la gouvernance des sociétés cotées, notamment en réduisant la durée maximale du mandat des administrateurs de 6 à 4 ans.
  • Le patrimoine moyen des ménages a diminué en raison de la crise immobilière: selon un rapport d’un organisme de prévision économique, le patrimoine moyen est passé de 320.000 € au début de la crise à 245.000 €, les actifs immobiliers s’étant déprécié en moyenne de 75.000 €, soit une baisse de 23,4%. Le la valeur totale du stock immobilier espagnol, estimée à 5 billions € il y a 4 ans, serait actuellement de 3,5 billions environ, soit une dépréciation de 30%. Les ménages avec des crédits hypothécaires ont été particulièrement affectés, compte tenu que plus de 50 % de leur patrimoine est constitué par le logement principal dont ils sont propriétaires et seulement 10 % par des actifs financiers nets.
  • Niveau record des créances douteuses des banques, celui du crédit poursuit sa baisse: 12,1% du total des encours (10,6% en août 2012), soit 179,1 milliards €, étaient douteux en août, et l’encours des crédits a diminué d’environ 12% en 1 an.

FRANCIA

  • Limitación de las comisiones bancarias aplicables a las cuentas cuyos saldos deudores rebasan el límite autorizado: el decreto publicado en el Journal Officiel (B.O.E.) señala que, a partir del 1° de enero de 2014, dichas comisiones no podrán sobrepasar 8 euros por cada operación y 80 euros por mes para los clientes normales. Para los clientes frágiles (aquellos que suscriben una oferta para limitar las incidencias de pago y aquellos beneficiarios de los servicios bancarios básicos), los límites máximos son 4 y 20 euros respectivamente.
  • El Grupo de prensa LAGARDERE, primer grupo francés editorial de revistas, anuncia la venta de 1/3 de sus publicacioçnes: enfrentado a una creciente disminución de sus ingresos publicitarios, Lagardère quiere desprenderse de 10 revistas especializadas, intensificando sus inversiones en aquellas genéricas de mayor mercado (Elle, Paris-Match y Télé 7 Jours).
  • Elevada mortandad en las ostras comercializables debido a una bacteria: desde 2012, esa bacteria provoca grandes estragos en las ostras en fase de comercialización, o sea al cabo de 3 años de crianza. La epidemia afecta entre 30 y 80% de los parques ostreícolas. Asimismo, las ostras recién nacidas sufren una gran mortandas, habiendo disminuido la productividad de los parques franceses de 20 a 25% estos últimos años. Ello hace augurar una escasez de ostras para las fiestas navideñas, con la consiguiente subida de precios. Estos últimos han aumentado del 50% en los últimos 5 años. Junto con España, Francia lidera la producción ostreícola en Europa.
  • La producción vinícola de Francia superada por la de España: según las últimas estimaciones, la producción de vino francesa se sitúa en 3er lugar, detrás de la de Italia y España. Con 44 millones de hl., en retroceso de 4% respecto del promedio de los últimos 10 años, la francesa se halla superada por la italiana (46,4 millones hl) y, por primera vez, por la española (45 millones hl).
  • Número record de empresas sujetas a concursos de acreedores en el 3er trimestre: 12.790 empresas, o sea un incremento de 7,5% respecto del mismo periodo de 2012. 90% de las empresas afectadas son las Pymes de pequeño tamaño así como aquellas que operan directamente con los consumidores, impactadas éstas por el retroceso del consumo de los particulares derivado del incremento del desempleo y de una baja del poder adquisitivo.
  • El Congreso aprueba la imposición de 75 % sobre las retribuciones superiores a 1 millón €: el impuesto será adeudado por aquellas empresas que abonen retribuciones superiores a 1 millón € en 2013 y 2014. El importe de esa tributación queda limitado a 5 % de la cifra de negocios de las empresas sujetas. Dicho impuesto no será deducible de la base impositiva de la sobretasa sobre el impuesto de sociedades.
  • Reducción del IVA sobre las importaciones de obras de arte: los diputados han votado unanimemente una enmienda al proyecto de Ley de Presupuestos para 2014, a tenor de la cual el IVA gravando lkas importacioçnes de obras de arte pasará de 10 a 5,5%, o sea al tipo reducido. En contrapartida, se contempla una revisión del régimen de plusvalías aplicable a esas obras de arte: su exención estará condicionada a una tenencia de 22 años (en lugar de 12 actualmente) y el tipo impositivo de las plusvalías antes de transcurrir los 22 años pasará de 4,5 a 6%.