NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (21/05/2013)

ESPAGNE

  • Solde positif de la balance commerciale pour la 1ère fois depuis 42 ans: 635 millions € en mars, soit un taux de couverture des importations par les exportations de 103,2%, du jamais vu depuis 1971. Ce solde découle de la hausse des ventes (+ 2% par rapport à la même période de 2012) et de la nette baisse des achats (- 15%). Ce sont essentiellement les marchés des pays émergents d’Amérique Latine, d’Asie et d’Afrique qui ont tiré les exportations, lesquelles se sont accrues au 1er trimestre de 3,9% alors que celles des principales économies européennes ont reculé pendant cette période: France (- 3,4%), Allemagne (- 1,5%), Italie (- 0,7%), zone euro (- 1,5% en moyenne). Le nombre d’entreprises exportatrices a augmenté de 4.000 en 3 mois, atteignant le chiffre de 58.932 dont 32.500 exportent régulièrement (sur 4 années consécutives), soit une hausse de 6,6%.
  • Forte hausse de la marge brute des distributeurs de carburants: pour les 4 premiers mois de l’année, la marge des distributeurs d’essence a progressé de 31% et celle des distributeurs de gasoil, de 13% par rapport à la même période de 2012, alors même que la demande s’est réduite et que, en raison de la baisse des prix internationaux, le prix de revient de l’essence et du gasoil ont diminué de 2 et 2,5% respectivement. Le prix à la vente de l’essence en Espagne est un des plus élevés d’Europe, alors que celui du gasoil se situe en dessous de la moyenne européenne.
  • Suppression de la clause de révision des prix dans les contrats de travaux publics passés par l’Administration: selon résolution du Secrétariat d’Etat aux Insfrastructures, dans un contexte de contraction des budgets. La décision s’appuie sur l’art. 89 de la Loi des Contrats du Secteur Public prévoyant la possibilité pour l’Administration de supprimer cette clause. Le Ministère insiste auprès des entreprises pour qu’elles présentent des offres bien ajustées en matière d’écarts budgétaires prévisibles, alors que l’intense concurrence donne lieu fréquemment à des offres très en dessous du prix d’adjudication, avec des écarts jusqu’à 25%, précisément parce-que les entreprises comptent sur la clause de révision des prix de revient.
  • L’inflation à un niveau modéré: malgré une légère hausse par rapport à mars (+ 0,1%), elle se situe à un niveau raisonnable: 1,4%, après une baisse ininterrompue au cours du 1er trimestre qui l’a fait passer de 2,7% à son niveau actuel. Cela, essentiellement, grâce à la baisse du prix des carburants et de l’électricité ainsi que du logement et des transports.
  • Aggravation du marché immobilier: selon l’INE (Institut National des Statistiques), les ventes de logements en mars ont chuté de 37,8% par rapport à février et de 12,6% sur 1 an. Les ventes se situent aux niveaux les plus bas atteints en 2009 et 2011, aux pires moments de la récession. Cette évolution traduit les effets, d’une part de la suppression de la déduction fiscale et de la hausse de la TVA afférentes aux acquisitions de logements, d’autre part de la poursuite du chômage et de l’insuffisance du crédit bancaire.

FRANCIA

  • Fuerte retroceso de la construcción de viviendas previsto para 2013: según la UNPI (Unión Nacional de la Propiedad Inmobiliaria), 250.000 viviendas serían construidas, o sea 18% menos que en 2012 donde fueron construidas 304.234 viviendas (- 19,6% respecto de 2011), siendo la cifra más baja desde la guerra y escasamente la mitad del objetivo del Gobierno (500.000). Los datos comunicados por la FPI (Federación de Promotores Inmobiliarios) registran un descenso de 6,9% de ventas de viviendas nuevas en el 1er trimestre, tardando en comercializarse 15,3 meses de promedio frente a 12,7 meses en el mismo periodo de 2012. La UNPI achaca esa situación a la normativa reglamentaria y fiscal que desanima a los propietarios inversores, en especial la nueva regulación de los alquileres.
  • Dos ofertas de recompra de la empresa Spanghero, en liquidación judicial: una de ellas está protagonizada por su fundador, Laurent Spanghero, que la vendió a su actual propietario, la cooperativa vasca Lur Berri. Su oferta permitiría conservar 100 asalariados (sobre un total de 240) en ambas actividades de la empresa: los platos cocinados y la transformación de carnes. La otra oferta procede del personal de la empresa, previendo el mantenimiento de 60 empleos, en una primera fase. Especializada en la fabricación de platos cocinados y la transformación de carnes, la empresa Spanghero ha perdido la mayor parte de su clientela, al incurrir en el delito de vender carne de caballo como carne de buey a fabricantes de platos cocinados para grandes marcas o grandes cadenas de distribución.
  • Retroceso del número de creaciones de empresas: – 2% en abril respecto a marzo; excluyendo los autoemprendedores, el descenso es de 1,2%. En el 1er trimestre, las creaciones de empresas han disminuido de 3,1% con respecto al mismo periodo de 2012.
  • Las modalidades de transmisión de empresas frenan el crecimiento de las Pymes: en lugar de unirse, son absorbidas por los grandes grupos y se destruyen empleos, manifiestan los notarios y auditores contables que organizan unas jornadas de estudio sobre ese tema. Según ellos, las empresas intermedias no pueden crearse sino a partir de la unión de Pymes, lo cual permite en mayor grado mantener los empleos. Pero notarios y contables critican la complejidad de la normativa y la fiscalidad disuasoria, con tipos impositivos muy gravosos.
  • Proyecto de implantar el principio “la no respuesta de la Administración implica su conformidad”: actualmente, rige el principio contrario: cuando la Administración pública no contesta a una solicitud, es norma que su silencio implica desestimación de la solicitud, si bien el solicitante puede entonces recurrir ante un tribunal. Según el Presidente de la República, se contempla invertir ese principio en el sentido de que el silencio de la Administración implique conformidad suya a la solicitud. Ello, para agilizar los trámites administrativos. Pero varios juristas advierten el peligro de que la Administración incurra, por omisión, en autorizaciones contrarias a la ley.