NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (15/10/2013)

ESPAGNE

  • Réduction du plafond des budgets-base des soumissions aux appels d’offres sur les marchés de travaux publics: ces budgets-base à soumettre intègrent réglementairement, outre le coût estimatif des travaux, les frais généraux de structure de l’entreprise soumissionnaire compris entre 13 et 17%, une marge de 6% pour le soumissionnaire et la TVA afférente au coût des travaux et aux frais généraux structurels. Pour les futurs appels d’offres et ceux en cours mais non encore soumissionnés, le Ministère des Travaux Publics a abaissé à 13% le plafond autorisé des charges structurelles de l’adjudicataire. Venant s’ajouter à la baisse du volume des travaux publics prévu dans le budget 2014 (- 9,8%) après 3 années consécutives de diminution des investissements (- 13,5% en 2013, 28,1% en 2012 et – 35,5% en 2011) ainsi qu’à la suppression de la clause de révision de prix, cette mesure accroît l’inquiétude des entreprises de la construction.
  • Volte-face des Pouvoirs publics sur la taxe sur les dépôts bancaires: selon déclaration du Ministre des Finances et des Administrations publiques, chaque Communauté Autonome qui le souhaite pourra soumettre les banques à un impôt calculé en fonction du volume de leurs dépôts localisés dans cette Communauté. Dans le budget 2013, une taxe sur les dépôts bancaires, au taux de 0%, avait été instituée pour empêcher certaines Communautés Autonomes de poursuivre l’application de leur propre imposition, puisqu’un même impôt ne peut grever 2 fois le même fait imposable.
  • Souscriptions record des titres de dette émis par les entreprises espagnoles: dans les 9 premiers mois de l’année, plus de 21 milliards € ont été souscrits par les marchés, soit davantage qu’à la même période de 2006 18,8 milliards €) qui était une année exceptionnelle. Les raisons ? La diminution de la prime de risque traduisant la reprise de confiance dans l’économie espagnole; la recherche de retours sur investissements attractifs; le degré élevé d’internationalisation des grandes valeurs de l’indice Ibex qui sont à l’origine des principales émissions; et le recours au financement par les marchés comme palliatif à la faiblesse du crédit bancaire.
  • Démarrage de la 2ème et dernière tranche du Plan fournisseurs: le Plan avait été institué pour permettre à l’Etat central de financer le remboursement de leurs fournisseurs par les Communautés Autonomes et les municipalités. En 2012, l’Etat avait versé aux Communautés Autonomes 43,9 milliards € à ce titre, et 19,7 milliards € en 2013. Pour bénéficier de cette dernière tranche du Plan, les Communautés Autonomes doivent présenter au Ministère des Finances, avant le 23 octobre, un plan d’ajustement garantissant un niveau de déficit conforme aux prescriptions du Gouvernement central.
  • Approbation par le Gouvernement du projet de Loi des Consommateurs pour les achats “on line” prévoyant notamment: – connaissance par l’usager du prix final du produit avant son acquisition; – délai de réflexion porté à 14 jours calendaires (7 jours ouvrables actuellement), et automatiquement à 1 an si l’acheteur n’a pas été informé de ses droits en la matière; – remise obligatoire à l’acheteur d’un formulaire à remplir en cas de renonciation à l’achat; – prise d’effet des achats par téléphone une fois que l’acheteur ait signé l’offre ou envoyé son accord écrit sur papier, par fax, courriel ou SMS; – si une ligne téléphonique est réservée aux transactions, le coût des communications par cette ligne ne doit pas être supérieur au tarif de base normal.

FRANCIA

  • La comisión de Hacienda del Congreso de diputados aboga por mantener el tipo reducido de IVA a su nivel actual: o sea 5,5%, cuando el proyecto de Presupuestos Generales del Estado para 2014 preveía su minoración a 5%. La Comisión considera que el impacto de la rebaja sobre los precios hubiera sido muy escaso o nulo. El tipo reducido del IVA grava los productos de perentoria necesidad, esencialmente la alimentación.
  • El Tribunal Constitucional confirma la validez de la ley de 2011 prohibiendo el método de rotura hidraúlica para localizar y captar gas de esquisto: ha desestimado el recurso incoado contra esa ley por una sociedad tejana al haberle sido denegados 2 permisos de investigación en base a ducha ley. Con esta sentencia, se cierra la puerta a las posibilidades de explotar los recursos potencialmente elevados de gas de esquisto existentes en el subsuelo francés.
  • Renovación por 35 años del mega contrato sobre el agua entre Suez Environnement y el Area Metropolitana de Barcelona: el contrato concediendo la distribución de agua a la empresa Agbar (Aguas de Barcelona), filial de Suez Environnement, que existe desde 1867, representa más de 8.000 millones € para la distribución. La novedad es que el contrato renovado abarca también la depuración de aguas, que representa para el periodo 3.500 millones €. El mercado español resulta para Suez Environnement más interesante que el francés, primero porque la ley Sapin limita a 20 años la duración de los contratos de concesión, y luego porque, para renovar los contratos, los grandes colectivos urbanos franceses exigen importantes rebajas de tarifa so pena de asumir ellos la gestión de la distribución, mientras que en España Suez Environnement ha podido incluso elevar sus tarifas (si bien estas son inferiores de 30% a las francesas).
  • El Gobierno renuncia al impuesto sobre el Excdente Bruto de Explotación, sustituyéndolo por un incremento del gravamen adicional al Impuesto sobre Sociedades: ante la fuerte protesta de las empresas. El gravamen adicional se aplicará, al tipo de 10,70% (en lugar de 5% actualmente), a aquellas empresas con facturación supeior a 250 millones € a partir del ejercicio 2014.
  • PSA Peugeot Citroën contempla una ampliación de capital en la que participarían su socio comercial chino Dongfeng Motor y el Estado francés: ni la Presidencia de la República ni el Gobierno han confirmado ese rumor. Los sindicatos, por su parte, manifiestan su perplejidad ante la eventualidad de una participación pública, aunque consideran que ello sería positivo para el grupo.
  • El Crédito Fiscal para la Competitividad y el Empleo (CICE) contribuiría a la creación de 15.000 empleos en el 2° semestre: según estimaciones del INSEE (Instituto Nacional de Estadísticas). También el CICE contribuiría al incremento de la tasa de margen de las empresas no financieras, pasando dicha tasa de 28,3 a 28,7% entre 2012 y 2013, con lo cual el porcentaje de autofinanciación ha pasado de 65,9 a 70,8%. No obstante, su coste es bastante elevado: 9.700 millones € previstos en 2014.
  • Créditos bancarios más fáciles de obtener para las Pymes: según un sondeo realizado por el Banco de Francia, en el 3er trimestre, 90% de las peticiones de créditos para inversiones han sido atendidas favorablemente (85% de las peticiones han sido satisfechas integramente y 5% parcialmente), y 75% de las peticiones de créditos de tesorería, si bien con demanda bastante escasa debido al reducido nivel de actividad