NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (19-11-2012)

ESPAGNE

  • Suspension pendant 2 ans des expulsions de logements pour motif de dettes hypothécaires impayées: par décret-loi, en bénéficient les ménages avec des revenus nets mensuels inférieurs à 1.597 € ou dont la proportion des remboursements hypothécaires sur les revenus a augmenté de plus de 50% dans les 4 dernières années. Sont aussi concernés les familles nombreuses, monoparentales avec 2 enfants à charge, celles avec, au minimum, un enfant de moins de 3 ans, des handicapés à plus de 33%, des personnes malades ou dépendantes ne pouvant travailler, ainsi que les femmes victimes de violences.
  • Ralentissement du recul du PIB au 3ème trimestre: – 0,3% (au lieu de—0,4% au 2ème trimestre), soit—1,6% sur 1 an. La baisse de la consommation des ménages a été moindre, du fait des achats d’anticipation en raison de la hausse de TVA annoncée pour septembre, et a compensé partiellement la réduction accrue de la demande publique et, surtout, des investissements (- 9,9%).
  • Baisse, en nombre et en volume, des effets de commerce impayés en septembre: – 9% en nombre et -16,2% en volume sur 1 an. La proportion d’effets impayés sur le total des effets échus est de 3,3% (3,2% en septembre 2011). Les Asturies enregistrent la plus forte hausse d’impayés (+ 5,6%) et la Cantabrie la plus forte baisse (- 51,4%).
  • Maintien du potentiel exportateur malgré la concurrence des pays émergents: selon une récente étude (BBVA), entre 1999 et 2011, la part du marché mondial détenue par l’Espagne n’a diminué que de 8,9% contre 12,2% pour l’Allemagne, 31,9% pour les Etats-Unis, 32,1% pour l’Italie, 36,1% pour le Japon, 39,2% pour le Royaume-Uni, et 40,5% pour la France. Dans les 8 premiers mois de 2012, les exportations ont augmenté de 4,1% et le déficit commercial a baissé de 23,2% sur 1 an, s’établissant à 23,5 milliards € alors qu’il atteignait 94,1 milliards € en 2008.
  • Projet de révision du contenu des cadastres: dans le but de détecter les biens immobiliers non déclarés et, donc, échappant à l’Impôt sur les Biens Immeubles (I.B.I.). Le contrôle portera sur les constructions urbaines et celles édifiées sur des sols rustiques non déclarées au cours des 4 dernières années, qui seront imposées à l’I.B.I. rétroactivement à partir du 1er jour suivant la date d’omission de déclaration avec paiement d’une taxe de 60 € par bien régularisé. Il est prévu que le contrôle soit achevé le 31 décembre 2016.

FRANCIA

  • Las sociedades extranjeras implantadas en Francia realizan más del 40% de las exportaciones del país: según declara la Ministra de Comercio Exterior. Francia es el 1er destino europeo de las inversiones extranjeras creadoras de empleos en la industria, debido a su fuerte potencial de innovación y al incentivo de la I&D que representa la deducción fiscal (“Crédit d’Impôt Recherche”) de 30% de los gastos por ese concepto hasta 100 millones € y 5% más allá de ese límite.
  • Rebrote de las creaciones de empresas en octubre: + 10,6%, correspondientes a 51.191 empresas de las cuales 20.080 con estatuto de “autoempresas”. En 1 año, las creaciones de empresas han progresado de 1,7%. En los 10 primeros meses de 2012, se han planteado 470.401 peticiones de creaciones frente a 458.676 en el mismo periodo de 2011, correspondiendo respectivamente 265.538 y 243.814 peticiones a “autoempresas”.
  • Aumento inesperado del P.I.B. en el 3er trimestre: + 0,2%, frente a—0,1% en el trimestre anterior. Es la primera variación positiva desde hace 1 año. Ello se debe a un incremento del consumo de los hogares (+ 0,3%) y de las exportaciones (+0,5%) que ha compensado la disminución de las inversiones industriales.
  • Previsiones pesimistas de los promotores inmobiliarios: con 68 a 72.000 ventas previstas frente a las 80000 auguradas, los promotores consideran 2012 como el peor ejercicio desde 1995 (62.000 ventas). El descenso se nota principalmente en las ventas a inversores con propósito de arrendar: de 58.900 a 31.000 ventas desde hace 1 año. Los motivos del declive general de ventas estriban en la reducción de la ventaja fiscal a las inversiones arrendatarias, al comportamiento expectativo de los hogares, a los precios elevados, y a las restricciones de créditos. Para 2013, las previsiones contemplan tan solo 70.000 ventas.
  • Riesgo de importantes supresiones de empleos en la industria agroalimentaria: según la Asociación Nacional de Industrias Agroalimentarias, 5.000 empleos peligran en los próximos meses debido al retroceso de la demanda y al alza de los precios de las materias primas. El sector factura anualmente 150.000 millones €, genera un excedente con el exterior de 11.000 millones € (vinos y productos frescos) y da empleo a cerca de 500.000 personas. La crisis afecta sobre todo a las ramas porcina y avícola.