NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (24/06/2013)

ESPAGNE

  • Bonnes nouvelles du commerce extérieur: en avril, le déficit commercial a diminué de 51,1% par rapport au même mois de 2012 (1,64 milliards € contre 3,36 milliards €), avec un taux de couverture de 92,6% face à 83,7% un an auparavant. Le rythme des exportations s’est accru (+ 18,6%), doublant celui de la moyenne de l’Union Européenne (+ 8,2%) et dépassant ceux de l’Allemagne (+ 8,5%) et de la France (+ 9,1%). L’essor des exportations poursuit sa réorientation vers les pays tiers (+ 28,3%) tout en se récupérant vers l’Union Européenne. Les biens d’équipement, dont l’automobile, et les produits alimentaires enregistrent les principaux progrès.
  • Reprise du secteur de services: pour la première fois depuis 19 mois ininterrompus, il connaît une légère croissance en avril (+ 0,5%) après son recul en mars (- 10,4%), selon les dernières données de l’Institut National de la Statistique. En variation annuelle, cependant, le secteur est en repli (- 3,3%), quoique plus modérèment qu’en mars (- 6,9%).
  • Entrée en service du dernier tronçon manquant de la ligne à haute vitesse (AVE) Madrid-Alicante: celle ligne relie en 2h20 la capitale à une des principales destinations touristiques de la côte méditerranéenne. Son achèvement porte à 3.100 km. la longueur du réseau ferré espagnol à grande vitesse, et c’est une des lignes les plus rentables. Dans le cadre de la libéralisation envisagée des transports ferroviaires, elle ferait l’objet d’une privatisation car elle intéresse nombre d’investisseurs.
  • Le Gouvernement analyse le rapport de la commission créée pour la réforme des Administrations publiques: 217 mesures sont préconisées. Selon la Vice-présidente du Gouvernement, elles entraîneront d’ici à 2015 une réduction des dépenses de l’administration de 17,5 milliards €., des économies découlant des mesures de rationalisation conseillées de 6,5 milliards € pour l’Administration et de 16,3 milliards pour les citoyens. Parmi les mesures conseillées figurent la suppression de 57 organismes, entités ou fondations de l’Administration centrale, ainsi que l’élimination, au niveau des Communautés Autonomes, des organismes dont les fonctions peuvent être assumées par l’Administration centrale, comme les cours de comptes, les défenseurs du peuple, les agences d’énergie, introduction des budgets “base zéro”, etc.
  • Réduction des transferts financiers aux Communautés Autonomes qui dépassent un seuil dans les retards de paiement: une des mesures envisagées dans le cadre de la réforme des Administrations publiques est la mise en place d’un mécanisme selon lequel le Ministère des Finances retiendrait sur les financements aux Communautés Autonomes un montant égal à leur dette échue envers leurs fournisseurs, quand celle-ci n’aura pas été réglée pendant 4 mois consécutifs dans le délai imparti de 30 jours. L’Etat utiliserait le montant retenu pour payer directement les fournisseurs. Au 31 décembre 2012, le retard moyen de règlement dans les Communautés Autonomes était de 181,4 jours, contre 131 jours pour l’État central.
  • Vers la création d’un registre public des locataires en retard de paiement des loyers: dans le cadre de la réforme de la Loi sur les locations immobilières urbaines, il est prévu la création de ce registre où figureront les locataires condamnés judiciairement ou par sentence arbitrale pour dettes certaines, échues et impayées depuis 6 ans au plus. L’accès au registre sera réservé aux personnes justifiant une mise en location.

FRANCIA

  • El INSEE (Instituto Nacional de Estdísticas) contradice las afirmaciones del Presidente de la República sobre la evolución del paro laboral: el INSEE prevé 10,7% de paro a fines de 2013 (10,4% en 2012). En efecto, sus previsiones económicas apuntan a un ligero retroceso del P.I.B. (-0,1%) en 2013 con respecto al año anterior, donde el crecimiento fue nulo. El consumo de los hogares quedará estancado (- 0,1%) y serán las exportaciones las que contribuyan a atenuar la caída de la demanda. En el sector industrial, la tasa de márgen beneficiario seguirá bajando (29,4%) situándose en su nivel más bajo desde 1985.
  • Inciertas perspectivas para los “tour operators” franceses: tras un invierno difícil, se enfrentan con una marcada demora en las reservaciones veraniegas. Entre noviembre y abril, su facturación ha disminuido de 6,9% y el número de clientes de 11%, habiendo perdido 100.000 clientes de viajes todo incluido y vendido 9,7% menos de billetes de avión solos. En cuanto a las reservas veraniegas acumuladas al 31 de mayo, se hallan en disminución de un 7,1% hacia todos los destinos, especialmente Túnez y Egipto.
  • Adopción de la ley para acelerar la construcción de viviendas: aprobada por la Cámara de diputados, esta ley autoriza el Gobierno a legislar mediante decretos para implantar medidas incentivadoras de las inversiones en viviendas. Así, se posibilitará la transformación de oficinas en viviendas o el prescindir de la obligación de crear plazas de aparcamiento o de las normas limitadoras de la altura de inmuebles. Entre abril 2012 y marzo 2013, los inicios de obras han disminuido de 18% respecto del mismo periodo anterior, con fuerte impacto sobre el empleo y agravando la crisis de la vivienda. 8 millones de personas se hallan deficientemente alojadas y 2 millones de peticiones de viviendas protegidas permanecen insatisfechas.
  • Un informe solicitado por el Gobierno sobre los grandes proyectos de enlaces ferroviarios recomienda, para la mayoría de ellos, posponer su realización: el informe, que determina el orden de prioridades, de cara a las limitaciones presupuestarias, de 70 proyectos elaborados en 2007 tras la conferencia de Grenelle sobre el medio entorno, retiene sólo 2 líneas a gran velocidad (LGV): el tramo Burdeos-Toulouse y el del aeropuerto parisino de Roissy a la región de Picardie, a realizar de aquí a 2030. Todos los demás proyectos de LGV quedarían aplazados hasta después de 2030. Entre ellos figuraría el tramo Burdeos-Hendaya, cuya realización permitiría el enlace a gran velocidad entre París y Madrid.
  • La apertura de “drives” estará sujeta proximamente a una previa autorización comercial: según ha anunciado la Ministra de Comercio. Los “drives” son depósitos donde los clientes vienen a recoger en coche las mercancías que han pedido por Internet. Su implantación puede plantear problemas de tráfico, por la concentración de vehículos a que dan lugar, así como de competencia respecto de los pequeños comerciantes locales. Casi todas las grandes cadenas de distribución disponen de “drives” (2.278 al 1° de junio 2013), los cuales son hasta ahora considerados depósitos y no locales de venta, por lo que no precisaban de autorización previa sino la del permiso de construir. Deberán, pues, quedar sujetos a las normas del urbanismo comercial que prevén una autorización previa de la Comisión Departamental del Acondicionamiento Comercial (CDAC).

NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (18/06/2013)

ESPAGNE

  • Le Gouvernement stoppe une OPA de AT&T sur Telefónica: le géant américain des communications envisageait d’acquérir le fleuron espagnol du secteur moyennant une Offre Publique d’Achat amicale pour 70 milliards € (7% du P.I.B. espagnol), en assumant la dette de plus de 52 milliards € de l’opérateur. Cette acquisition aurait fait de AT&T la 1ère compagnie téléphonique au monde. Mais le Gouvernement, pressenti par l’Américain, lui a fait connaître son opposition en raison du caractère “stratégique” de Telefónica pour l’économie nationale.
  • Inquiétude des investisseurs à propos des expropriations immobilières en Andalousie: le Décret, entré en vigueur en avril, prévoit l’expropriation temporaire à titre exceptionnel, dans des cas d’urgence sociale, de l’usage des logements en cours d’exécution hypothécaire par les banques ou leurs filiales immobilières ou des sociétés de gestion d’actifs, ainsi que des sanctions à l’encontre de ces dernières si elles maintiennent oisif leur stock de logements invendus sans l’offrir en location. Des fonds d’investissement étrangers ont stoppé la réalisation de leurs programmes en Espagne, dans l’attente d’une clarification de la situation.
  • Le Ministère de l’Économie renonce à imposer des provisions supplémentaires aux banques: il l’avait envisagé pour les créances bancaires découlant de refinancements, restructurations, renouvellements ou renégociations de crédits accordés aux entreprises en difficulté tout au long de la présente crise. Mais face au risque d’amoindrir davantage la capacité de financement des banques aux entreprises, en raison du montant prévisible des nouvelles provisions (plus de 10 milliards €), le Gouvernement a estimé que l’application correcte des règles prudentielles existantes garantit suffisamment la solvabilité des banques espagnoles.
  • Niveau record de la dette publique: 88,2% du P.I.B. à la fin du 1er trimestre, selon la Banque d’Espagne. Elle s’est accrue de 19% par rapport à la même période de 2012, mais a plus que doublé depuis 2008 (922,8 milliards € contre 436 milliards €). Le programme de stabilisation prévoit qu’elle se situera, en fin d’année, à 91,4% du P.I.B. A titre comparatif, la dette publique moyenne européenne est de 85% du P.I.B. La dette de l’Administration centrale de l’État atteint 76,2% du P.I.B. (21,5% de plus par rapport à la même période de 2012), celle des Communautés Autonomes 18,1% (29,5% de plus) et celle des collectivités locales 4,1% (16,1% de plus). En avril, le niveau a légèrement fléchi, à 87,3% du P.I.B.
  • L’Administration envisage de sanctionner les pratiques d’optimisation fiscale “agressive”: ces dernières se produisent dans l’application de normes fiscales sujettes, par la teneur de leur rédaction, à des interprétations différentes de l’Administration et des contribuables. Ces derniers –surtout les grandes entreprises et groupes multinationaux– appliquent les normes d’emblée selon leurs critères sans solliciter préalablement celui de l’Administration, et sans que cela constitue actuellement une infraction génératrice de pénalités en cas de redressement au terme de procédures généralement longues. Il s’ensuit un coût en trésorerie élevé pour le Trésor Public, aussi le Ministère des Finances envisage de sanctionner ces pratiques par des amendes entre 50 et 150% des sommes en litige entre les contribuables et l’Administration du fait de divergences d’interprétation dans l’application de la réglementation fiscale.

FRANCIA

  • Los almacenes VIRGIN declarados en quiebra judicial por el Tribunal Mercantil: al no haber podido encontrar un comprador. 960 trabajadores han quedado sin empleo y parte de ellos ocupan 8 almacenes (sobre el total de 26) para conseguir un incremento de las indemnizaciones de despido presupuestadas.
  • Inauguración del Salon del Vino, Vinexpo, en Burdeos: es el mayor certamen mundial de vinos y espirituosos. 2.400 expositores pertenecientes a 40 países se hallan presentes y se espera entre 45 y 50.000 visitantes. Los vinos representan la segunda partida exportadora francesa después de la aeronaútica, con 11.000 millones € en 2012.
  • La organización patronal Medef preconiza someter al voto de los accionistas la retribución de los dirigentes de sociedades cotizadas: incluye esta recomendación en la nueva versión actualizada del Código de Buenas Prácticas. La medida prevé un voto de índole consultiva sobre las retribuciones individuales de cada mandatario social en el ejercicio transcurrido, según la fórmula anglosajona “say on pay”. Si el voto es negativo, el Consejo de Administración debatirá el tema en su próxima reunión siguiente a la votación y comunicará publicamente sus conclusiones a ese respecto. Asimismo, el nuevo Código crea un Alto Comité de gobernación de empresa, con poder de intervención de su propia iniciativa, encargado de velar por el seguimiento del cumplimiento de los principios del Código. Si una sociedad no aplica una recomendación del Comité, deberá señalarlo en su informe anual y explicar los motivos.
  • Incentivos fiscales para el mercado inmobiliario: los ha anunciado el Presidente de la República. Las plusvalías obtenidas en las ventas de viviendas utilizadas como residencias secundarias estarán exentas fiscalmente al cabo de 22 años de propiedad (en lugar de 30 actualmente). Los solares constructibles también estarán exentos. Asimismo. El I.V.A. sobre las inversiones en viviendas intermedias entre las VPO y las viviendas libres, será reducido de 19,5% a 10%, para incentivar la construcción de ese tipo de viviendas para el cual hay une demanda muy fuerte de alquilar.
  • Las empresas francesas que deslocalizan privilegian la Unión Europea y no los países emergentes: es la conclusión de una encuesta oficial. 4,2% de las sociedades francesas han deslocalizadoi entre 2009 y 2011; de ellas, 38% lo han realizado en los 15 países iniciales de la Unión Europea (U.E.), 24% en Africa, 22% en los nuevos miembros de la U.E., 18% en China y en la India. Las empresas son muy sensibles a la distancia, especialmente en el comercio de bienes. La industria fabril y los servicios informativos y de comunicación han sido los más afectados por las deslocalizaciones (8,8%) ocasionando la pérdida de 11.000 empleos. Las motivaciones varían: en los países emergentes como India o China, bajos costes pero también fuerte potencial de esos mercados; en los 15 países iniciales de la U.E., bajos costes de producción independientemente de los costes laborales; en Africa, salarios bajos para actividades utilizadoras intensivas de mano de obra.
  • Ligero repunte de la inflación: el índice de precios al consumo ha progresado de 0,1% en mayo respecto de abril, con lo que la subida anual es de 0,8%. Ello se debe principalmente al alza de precios en los servicios de transportes y de comunicaciones (+ 0,7%. Salvo en la confección, los precios de productos manufacturados han permanecido estables.

NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (14/06/2013)

ESPAGNE

  • Le Gouvernement approuve un Plan intégral d’Appui au commerce de détail: le Plan inclut 30 mesures pour développer la compétitivité du secteur, qui emploie près de 2 millions de personnes, la dotation d’un fonds de près de 30M€ pour financer des projets commerciaux à des conditions très favorables, la promotion de centres commerciaux ouverts, de marchés municipaux et de surfaces commerciales traditionnelles dans les localités et routes touristiques, l’encouragement des ventes par Internet et de l’utilisation des moyens de paiement électroniques, l’appui à l’ouverture d’établissements de vente à l’étranger.
  • Approbation par le Gouvernement du projet de loi règlementant le fonctionnement des Caisses d’Epargne: le projet reprend les idées-force du Mémorandum d’Entendement souscrit par l’Espagne avec l’Union Européenne en contrepartie de son assistance financière à la recapitalisation du secteur bancaire. Les Caisses d’Epargne devront: – limiter leur activité financière à l’appui aux Pme et aux particuliers; – se cantonner géographiquement à une Communauté Autonome ou à un maximum de 10 provinces limitrophes; – ne pas avoir un volume d’actifs supérieur à 10 milliards € ou une part des dépôts de la Communauté Autonome où elles opèrent supérieure à 35% (à défaut, elles doivent céder leur activité financière à une banque où elles participeront par l’entremise d’une Fondation); – se transformer en Fondation bancaire lorsqu’elles détiennent plus de 10 % du capital d’une banque. Les Fondations bancaires doivent se doter d’un fonds de réserve et le président et membres de leurs patronats ne peuvent faire partie du conseil d’administration de la banque participée.
  • Entrée en vigueur de la Loi de flexibilisation et d’encouragement du marché locatif de logements: ses principales nouveautés consistent en: – une réduction de la durée légale minimum des baux locatifs dans la période initiale (de 5 ans elle passe à 3) et, postérieurement, à défaut de stipulation expresse, ils sont renouvelés successivement pour 1 an; – la résiliation automatique du bail et procédure d’expulsion dans les 10 jours suivants du défaut de paiement d’un seul loyer; – la possibilité pour le locataire, après 6 mois d’occupation, de dénoncer le bail sous préavis d’un mois sans avoir à régler d’indemnité; – la possibilité pour le bailleur de récupérer le logement pour y habiter au bout de 1 an minimum après la signature ou le renouvellement du contrat sous préavis de 2 mois; – l’obligation pour le bailleur de produire un certificat énergétique du logement loué lors de chaque renouvellement de bail; – la suppression de l’obligation d’indexer les variations des loyers sur l’Indice des Prix à la Consommation et la possibilité de réviser le loyer au terme des 3 premiers mois du bail.
  • Mise en place d’un accord entre le Gouvernement et les groupements bancaires (Association Espagnole des Banques et Confédération Espagnole des Caisses d’Epargne) sur le financement des Pme: aux termes de cet accord, les banques s’engagent à fournir aux Pme en 2013 au moins 10 milliards € de plus de concours qu’en 2012, essentiellement pour financer les besoins de capital circulant.
  • Ralentissement de la croissance du chômage: selon les dernières données officielles, au cours des 12 derniers mois, la croissance des chômeurs a été de 176.806 personnes alors qu’elle atteignait sur 1 an également, à la même période de 2012, le chiffre de 524.463 personnes, soit une chute de 66%. Tous les secteurs d’activité bénéficient de ce ralentissement.

FRANCIA

  • Según datos de la O.C.D.E., no se evidencia cambio alguno en la evolución coyuntural francesa: los indicadores de la Organización no reflejan “ninguna inflexión significativa” en la actividad económica gala, contrariamente a otros países en los que se nota une “mejora limitada”, como en Alemania, Italia y Reino Unido.
  • El Banco de Francia confirma su previsión de leve crecimiento para el 2° trimestre: + 0,1% de incremento del P.I.B. en ese periodo, pronóstico coincidente con el del INSEE (Instituto de Estadísticas y Estudios Económicos). Los empresarios preveen un rebote de actividad en este mes de junio.
  • Los consumidores franceses se aprietan el cinturón: según un reciente estudio, han sido reducidos los presupuestos no solamente para ocio sino también para prendas de vestir, gastos de peluquería, gastos médicos, y seguros entre los más afectados. Preguntados en enero-febrero, 45% de los encuestados indicaban haber reducidos sus gastos de restaurante en los 2 últimos años, 41% los gastos de vacaciones y viajes, 40% las compras de prendas de vestir, 22% los gastos de peluquería, 22% los cambios de coche, 20% los gastos de cine, 14% los gastos de bricolaje y renovación y gastos de zapatería. En caso de mejorar la situación económica, el primer puesto de gastos reactivado sería el de viajes y vacaciones (62%), seguido por el de prendas de vestir (40%) y el de salidas a restaurantes (39%).
  • Prosigue la reducción del déficit comercial: según datos de las Aduanas, en abril, el déficit se ha situado en 4.510 millones € frente a 4.690 millones € en marzo, o sea una disminución del 3,84%. Ello se debe a un fuerte incremento de las exportaciones en practicamente todos los sectores (+4,1%), destacando la aeronaútica, la industria naval y la del automóvil. El aumento de las importaciones, aunque importante también (+ 3,8%), ha sido menor, destacando las compras de material de transporte y de productos energéticos.
  • Rebote sorpresa para la actividad industrial en abril: según comunicado del INSEE, ha progresado de 2,2%, cuando las previsiones apuntaban a un leve 0,3% y después de retroceder 0,6% en marzo. El incremento es aún mayor en la industria fabril, excluyendo la energía y el sector minero, con un aumento del 2,6%. Todos los sectores fabriles benefician de esa mejoría: el automóvil (+ 4,6%), la metalurgia-productos metálicos (+ 3,1%), la química (+ 2,5%), la confección-cuero-zapatería (+ 4,4%), así como las producciones alimenticias y transformación de productos agrícolas (+ 2,3%). No obstante, en el periodo febrero-abril, la producción industrial se sitúa en 1,8% por debajo del nivel alcanzado en el mismo periodo de 2012, especialmente la producción fabril (- 2,3% ).
  • Acentuada tendencia a reducir su producción en territorio nacional de la industria francesa del automóvil: PSA ha fabricado en 2012 41% menos de vehículos que en 2005, Renault 60% menos. Además de los bajos costes atractivos en los países emergentes, esa evolución se debe al desafecto de los consumidores hacia los vehículos de alta y mediana gamas con importantes márgenes para los constructores, que integraban la mayor parte de la producción nacional. Los constructores se han centrado en la fabricación de pequeños modelos de menor gama y de precios moderados los cuales pueden practicar solamente si producen en terceros países. Ello ocasiona una caída del empleo en el sector: – 30% entre 2007 y 2012.

NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (03/06/2013)

ESPAGNE

  • CAMPOFRIO, leader espagnol de la charcuterie, va passer sous contrôle chinois: le 1er producteur chinois de viande porcine, SHANGHUI, va acquérir par fusion-acquisition le groupe américain SMITHFIED, actionnaire majoritaire (37%) de CAMPOFRIO. En vertu de la réglementation espagnole, la société chinoise devra lancer une Opa sur le reste des actions dans un délai de 3 mois ou, à défaut, réduire le niveau de sa participation.
  • Ralentissement de la baisse du P.I.B. au 1er trimestre: selon les données officielles de l’INE (Institut National de Statistiques), la baisse a été de 0,5% (- 0,8% au 4ème trimestre 2012). Ce ralentissement est dû à la consommation des ménages: – 0,4% contre -1,9% au 4ème trimestre 2012.
  • Passations de marchés publics pour construction et entretien de routes de 1,3 milliards € prévus pour 2013: a annoncé la Ministre des Travaux Publics. 650 millions € seront consacrés à des marchés de construction de nouvelles sections d’autoroutes et le reste à des marchés d’aménagement et d’entretien des voies routières existantes. D’ici l’été, 22 marchés d’aménagement seront passés pour 410 millions €, et 15 autres à l’automne.
  • Finalisation par le Ministère des Finances d’un nouveau Plan de Règlement Fournisseurs: selon le Ministère, toutes les dettes en cours des Administrations publiques envers leurs fournisseurs seront soldées en septembre prochain. Les organisations patronales estiment entre 14 et 15 milliards € le volume des créances actuelles des fournisseurs sur les Administrations publiques.
  • Une entreprise de Valence obtient le prix du meilleur estampeur mondial 2012 décerné annuellement par le groupe automobile Ford: l’entreprise F. SEGURA, avec 3 sites dont 2 à Burjassot et Almussafes (Valence) et un troisième en Hongrie, est fournisseur de l’usine Ford à Valence depuis 1980. Les entreprises détentrices du prix Gold qui lui a été décerné, représentent 5% du top en matière de qualité, livraison et gestion des coûts.
  • La Banque d’Espagne propose la possibilité d’embaucher avec des salaires inférieurs au SMI (Salaire Minimum Interprofessionnel): cette modalité concernerait uniquement les chômeurs de longue durée. Cela permettrait de les réinsérer plus rapidement dans la vie professionnelle, de favoriser la flexibilité des salaires et de rompre la spirale du chômage. A noter que les augmentations salariales convenues dans le cadre des conventions collectives sont passées en moyenne de 2,5% en 2011 à 1,5% en 2012 et 0,6% dans les 4 premiers mois de 2013, soit une nette tendance à la modération.
  • Progression des acquisitions de logements par les étrangers: en net contraste avec la demande interne, qui peine à reprendre, les acquisitions par les étrangers de logements ont représenté 8,67% du total des transactions enregistrées au 1er trimestre contre 8,12% dans la même période de 2012, proches ainsi du niveau record de 2006 (8,97% du total). La baisse des prix de 30,3% cumulée depuis 2007 favorise le regain d’intérêt des étrangers pour l’immobilier espagnol. Par nationalités, les Britanniques viennent en tête (14,9% de achats étrangers) suivis des Russes (9%).
  • Les banques saines n’ont pas complètement pris la relève des banques en dificulté en matière de crédit: selon une étude de la Banque d’Espagne, tous les crédits résiliés par les banques en difficulté n’ont pas été repris par les banques saines

FRANCIA

  • Desempleo, nuevo record en abril: 3.264.000 personas sin ningún empleo han sido registradas, contra 2.892.300 en marzo, o sea un incremento del 12,8%. Por falta de crecimiento, esa tendencia se mantendrá aún durante varios meses más, ha reconocido el Ministro de Trabajo.
  • Un sindicato propone restringir el derecho a utilizar la denominación “restaurante”: a efectos de transparencia para el consumidor, el sindicato Synhorcat plantea reservar esa denominación a aquellos lugares donde la comida es cocinada a partir de productos brutos en su mayoría (pudiendo éstos ser congelados o conservados en vacío) frente a aquellos que se limitan a recalentar o aderezar productos industriales ya preparados. El sindicato ha depositado un proyecto de ley en ese sentido, como enmienda al proyecto de ley del consumo que será examinado en junio. Frente a la oposición de otros sindicatos, el Synhorcat alega que esa medida podría crear potencialmente 27.000 empleos, al elevar la calidad de los restaurantes. Y , según un sondeo, 96% de los consumidores son favorables a ese nuevo estatuto.
  • El persistente mal tiempo primaveral impacta las producciones de frutas y legumbres: según los profesionales, hay un retraso de maduración en los tomates hasta mediados de julio, con una baja en la producción del 20% y en el consumo del 30%, brindando oportunidad a los tomates españoles. Según la asociación “Légumes de France”, a mediados de mayo la facturación de los horticultores había disminuído de 15 a 20% respecto del año anterior.
  • La Comisión Europea denuncia ante el Tribunal Supremo de Justicia de la Unión Europea los incentivos fiscales franceses a los compradores de viviendas para su arrendamiento: se trata de los mecanismos Perissol, Besson, de Robien, y Borloo para viviendas nuevas. La Comisión considera que esa legislación vigente entre 1996 y 2008 es discriminatoria, ya que beneficia exclusivamente las compras de viviendas en Francia y no en los demás países de la U.E.. Aunque esa legislación ha dejado de tener validez, los adquirentes de viviendas antes de 2009 siguen beneficiando de ella. Francia podría ser condenada, bien a ampliar el beneficio de esos incentivos a las compras inmobiliarias en la U.E., lo que conllevaría un mayor coste presupuestario, o a suprimir los incentivos actuales similares (como la futura ley Duflot sustitutiva de la actual ley Scellier) con serias repercusiones en las inversiones inmobiliarias cuyo nivel actual es ya flojo.
  • Los precios de los viñedos más afamados se disparan: pese a un mercado inmobiliario rural deprimido, los precios de los terrenos dedicados a viñedos se han situado en 2012 a niveles elevados pero con enormes diferencias regionales. Así, de 11.800€/hectárea en Languedoc-Roussillon (- 1,7% en 1 año) se pasa a 1,08 millones €/hectárea en Champagne (+ 21,5%); en Cognac, el alza ha sido de 10% y en la región de Burdeos, de 3,3%.
  • La limitación de la vigencia del estatuto de autoemprendedor se aplicará unicamente a los del sector de la construcción: según declaración del Primer Ministro, esos autoemprendedores, si su actividad es viable, deberán optar después de 2 años por un estatuto de empresario clásico. Para los demás, no está contemplado el restringir la duracián de su estatuto

NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (27/05/2013)

ESPAGNE

  • Le Conseil des Ministres a approuvé l’avant projet de Loi des Entrepreneurs: l’objet de cette loi est de favoriser l’autoentrepeunariat comme antidote au chômage. Parmi ses principales mesures, figurent notamment: la création du statut d’entrepreneur à responsabilité limitée, qui ne répondra pas sur son logement principal des dettes de son entreprise à hauteur de 300.000€; – création de la société limitée à formation successive, pouvant être constituée avec un apport en capital inférieur au minimum actuel de 3.000 €; – possibilité pour les entreprises en difficulté dont le bilan est inférieur à 5 millions €, de recourir à une procédure amiable auprès de leurs créanciers avec remise de dettes jusqu’à 25%, au lieu de se placer en procédure collective; – exigibilité de la TVA sur ventes ajournée jusqu’à l’encaissement des factures et de la déduction de la TVA sur achats jusqu’au règlement de ceux-ci, pour les Pme dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions €; – abattement de 10% sur l’Impôt des Sociétés afférent aux bénéfices réinvestis dans des entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions €.
  • Légère baisse des prix industriels pour la 1ère fois depuis novembre 2009: – 0,5% en avril par rapport au même mois de 2012. La cause en est la baisse du prix des produits énergétiques (- 5,4% sur 1 an), essentiellement des produits de raffinage pétroliers (- 11%). La progression des prix des biens intermédiaires et des biens de consommation durable s’est également ralentie (passant de 1 à 0,2% et de 3,9 à 3,5% respectivement).
  • La Banque d’Espagne envisage des mesures pour atténuer l’impact de la nouvelle réglementation en matière de provisions: le volume des provisions supplémentaires requises en matière de créances refinancées est estimé à quelques 10 milliards € et, entre autres conséquences, pourrait réduire la capacité d’octroi de crédits pour de nombreuses banques. Aussi, la Banque d’Espagne envisage, soit d’élargir de 2 à 3 ans le délai pour constituer ces provisions soit de permettre que les provisions devenues normalement sans objet en fin d’année soient réaffectées aux créances refinancées.
  • La Sareb (“bad bank”) a commencé à vendre ses actifs immobiliers par paquets au lieu de par unité: devant la chute des ventes immobilières au cours du 1er trimestre (- 21% par rapport au même trimestre de 2012 dont le niveau se situait à un minimum historique). Cela lui permet d’écouler plus rapidement ses actifs, mais ne favorise guère la baisse des prix de l’immobilier car les acquéreurs des paquets d’immeubles sont essentiellement des fonds spéculateurs qui soit les revendront à des prix plus élevés soit les titriseront pour les céder sur les marchés. La baisse du prix des logements (- 39% depuis 2007) apparaît nettement insuffisante au regard des hausses annuelles en moyenne de 10% et parfois jusqu’à 30% qui se sont produites entre 1997 et 2007.
  • Fronde contre l’enseigne Carrefour des agriculteurs espagnols: l’UPA (Union des Petits Agriculteurs et éleveurs) accuse l’enseigne de pratiquer, pour les produits qu’elle leur achète, des prix de vente différents dans ses magasins en Espagneet en France. Ainsi, un litre de lait entier est vendu 0,99 € en France contre 0,55 € en Espagne, un poulet 3,25 €/kg contre 1,99 €/kg, et l’huile de tournesol 2,33 €/litre contre 1,28 €/litre. L’enseigne détruit de cette manière la valeur des produits espagnols sur leur marché national au profit de ses marges en France.

FRANCIA

  • La actividad del sector privado permanece estancada en mayo: según el índice PMI elaborado por el despacho Markit. Dicho despacho manifiesta que “la fuerte contracción de la actividad prosigue en este segundo mes del 2° trimestre, lo cual apunta a la posibilidad de un nuevo descenso del P.I.B.”. La disminución del volumen de nuevos pedidos en la industria fabril tiene a aflojar ligeramente, compensando la intensificación del descenso de nuevos pedidos en el sector de servicios. Como causas de esa situación, las empresas alegan en general la caída de la demanda, el incremento de la competencia a la vez que las presiones sobre los márgenes operativos y sobre el empleo.
  • Manifestaciones de protesta de productores de huevos ante el domicilio del Ministro de Agricultura: protestan contra las importaciones masivas de huevos procedentes sobre todo de España y de Polonia, cuyos precios generan fuertes bajas de aquellos practicados en el mercado nacional. Los agricultores declaran que los productores españoles y polacos no han realizado las costosas inversiones requeridas para ajustarse a las normas sobre el bienestar de los animales (2,5 millones € para la crianza de 100.000 gallinas). Desde principio de año, los precios han bajado del 50% debido a esas importaciones, no permitiendo a los productores franceses cubrir sus costes, por lo que éstos piden un aumento de 0,03 € por huevo.
  • Impuesto de 75% sobre los salarios superiores a 1 millón € previsto en el presupuesto para 2014: esta medida, declarada insconstitucional en su primera versión, ha sido modificada y figurará en los presupuestos del Estado para 2014, ha declarado el Ministro de Economía. El impuesto gravará la parte de las retribuciones que exceda 1 millón € y será a cargo de las empresas (en lugar de los asalariados, como previsto inicialmente). La vigencia de esta medida será de 2 años. Asimismo, el Gobierno renuncia a implantar una legislación sobre el buen gobierno de las empresas, dejándola al cuidado de los sindicatos patronales (Medef, Afep, etc.).
  • Mejora la atractividad de París para los inversores internacionales: según la última clasificación de las grandes metrópolis munidales, pasa del 6° al 4° lugar detrás de Nueva York, Shanghaï y Londres y delante de Frankfurt, situándose así como líder en Europa continental. París ocupa el 7° lugar entre las metrópolis donde los inversores se proponen desarrollar o implantar nuevos establecimientos en los 3 próximos años. A ese respecto, se sitúa a la cabeza en Europa.
  • Disminuye el número de quiebras empresariales en los 4 primeros meses de 2013: – 3,9% con respecto al mismo periodo de 2012, según la compañía de seguros Coface. 20.625 quiebras en esos meses, y 59.630 en el año transcurrido de mayo 2012 a abril 2013 (- 0,01% respecto del mismo periodo anterior). No obstante, la Coface augura un incremento de quiebras del 2% para 2013. Las más afectadas por las quiebras han sido las Pymes (+ 3,7% en 1 año) y también las empresas de talla intermedia, en cambio las quiebras de TPE (muy pequeñas empresas, menos de 20 trabajadores) han bajado de 30% con respecto a los 4 primeros meses de 2012.
  • Publicación obligatoria de los vínculos entre médicos y empresas farmaceúticas y cosméticas: el decreto, figurando en el Boletín Oficial del Estado, obliga a publicar esos datos y hacerlos figurar en un sitio Internet durante 5 años.

NOUVELLES BRÈVES D’ESPAGNE / BREVES NOTICIAS DE FRANCIA (21/05/2013)

ESPAGNE

  • Solde positif de la balance commerciale pour la 1ère fois depuis 42 ans: 635 millions € en mars, soit un taux de couverture des importations par les exportations de 103,2%, du jamais vu depuis 1971. Ce solde découle de la hausse des ventes (+ 2% par rapport à la même période de 2012) et de la nette baisse des achats (- 15%). Ce sont essentiellement les marchés des pays émergents d’Amérique Latine, d’Asie et d’Afrique qui ont tiré les exportations, lesquelles se sont accrues au 1er trimestre de 3,9% alors que celles des principales économies européennes ont reculé pendant cette période: France (- 3,4%), Allemagne (- 1,5%), Italie (- 0,7%), zone euro (- 1,5% en moyenne). Le nombre d’entreprises exportatrices a augmenté de 4.000 en 3 mois, atteignant le chiffre de 58.932 dont 32.500 exportent régulièrement (sur 4 années consécutives), soit une hausse de 6,6%.
  • Forte hausse de la marge brute des distributeurs de carburants: pour les 4 premiers mois de l’année, la marge des distributeurs d’essence a progressé de 31% et celle des distributeurs de gasoil, de 13% par rapport à la même période de 2012, alors même que la demande s’est réduite et que, en raison de la baisse des prix internationaux, le prix de revient de l’essence et du gasoil ont diminué de 2 et 2,5% respectivement. Le prix à la vente de l’essence en Espagne est un des plus élevés d’Europe, alors que celui du gasoil se situe en dessous de la moyenne européenne.
  • Suppression de la clause de révision des prix dans les contrats de travaux publics passés par l’Administration: selon résolution du Secrétariat d’Etat aux Insfrastructures, dans un contexte de contraction des budgets. La décision s’appuie sur l’art. 89 de la Loi des Contrats du Secteur Public prévoyant la possibilité pour l’Administration de supprimer cette clause. Le Ministère insiste auprès des entreprises pour qu’elles présentent des offres bien ajustées en matière d’écarts budgétaires prévisibles, alors que l’intense concurrence donne lieu fréquemment à des offres très en dessous du prix d’adjudication, avec des écarts jusqu’à 25%, précisément parce-que les entreprises comptent sur la clause de révision des prix de revient.
  • L’inflation à un niveau modéré: malgré une légère hausse par rapport à mars (+ 0,1%), elle se situe à un niveau raisonnable: 1,4%, après une baisse ininterrompue au cours du 1er trimestre qui l’a fait passer de 2,7% à son niveau actuel. Cela, essentiellement, grâce à la baisse du prix des carburants et de l’électricité ainsi que du logement et des transports.
  • Aggravation du marché immobilier: selon l’INE (Institut National des Statistiques), les ventes de logements en mars ont chuté de 37,8% par rapport à février et de 12,6% sur 1 an. Les ventes se situent aux niveaux les plus bas atteints en 2009 et 2011, aux pires moments de la récession. Cette évolution traduit les effets, d’une part de la suppression de la déduction fiscale et de la hausse de la TVA afférentes aux acquisitions de logements, d’autre part de la poursuite du chômage et de l’insuffisance du crédit bancaire.

FRANCIA

  • Fuerte retroceso de la construcción de viviendas previsto para 2013: según la UNPI (Unión Nacional de la Propiedad Inmobiliaria), 250.000 viviendas serían construidas, o sea 18% menos que en 2012 donde fueron construidas 304.234 viviendas (- 19,6% respecto de 2011), siendo la cifra más baja desde la guerra y escasamente la mitad del objetivo del Gobierno (500.000). Los datos comunicados por la FPI (Federación de Promotores Inmobiliarios) registran un descenso de 6,9% de ventas de viviendas nuevas en el 1er trimestre, tardando en comercializarse 15,3 meses de promedio frente a 12,7 meses en el mismo periodo de 2012. La UNPI achaca esa situación a la normativa reglamentaria y fiscal que desanima a los propietarios inversores, en especial la nueva regulación de los alquileres.
  • Dos ofertas de recompra de la empresa Spanghero, en liquidación judicial: una de ellas está protagonizada por su fundador, Laurent Spanghero, que la vendió a su actual propietario, la cooperativa vasca Lur Berri. Su oferta permitiría conservar 100 asalariados (sobre un total de 240) en ambas actividades de la empresa: los platos cocinados y la transformación de carnes. La otra oferta procede del personal de la empresa, previendo el mantenimiento de 60 empleos, en una primera fase. Especializada en la fabricación de platos cocinados y la transformación de carnes, la empresa Spanghero ha perdido la mayor parte de su clientela, al incurrir en el delito de vender carne de caballo como carne de buey a fabricantes de platos cocinados para grandes marcas o grandes cadenas de distribución.
  • Retroceso del número de creaciones de empresas: – 2% en abril respecto a marzo; excluyendo los autoemprendedores, el descenso es de 1,2%. En el 1er trimestre, las creaciones de empresas han disminuido de 3,1% con respecto al mismo periodo de 2012.
  • Las modalidades de transmisión de empresas frenan el crecimiento de las Pymes: en lugar de unirse, son absorbidas por los grandes grupos y se destruyen empleos, manifiestan los notarios y auditores contables que organizan unas jornadas de estudio sobre ese tema. Según ellos, las empresas intermedias no pueden crearse sino a partir de la unión de Pymes, lo cual permite en mayor grado mantener los empleos. Pero notarios y contables critican la complejidad de la normativa y la fiscalidad disuasoria, con tipos impositivos muy gravosos.
  • Proyecto de implantar el principio “la no respuesta de la Administración implica su conformidad”: actualmente, rige el principio contrario: cuando la Administración pública no contesta a una solicitud, es norma que su silencio implica desestimación de la solicitud, si bien el solicitante puede entonces recurrir ante un tribunal. Según el Presidente de la República, se contempla invertir ese principio en el sentido de que el silencio de la Administración implique conformidad suya a la solicitud. Ello, para agilizar los trámites administrativos. Pero varios juristas advierten el peligro de que la Administración incurra, por omisión, en autorizaciones contrarias a la ley.

 

Jérôme Bonnafont

Jérôme Bonnafont: «Nuestra convergencia con España es fuerte»

El Embajador ha concedido una entrevista al diario Le Courrier d’Espagne, publicada en su web el viernes 26 de abril de 2013.

Tras cuatro años en la India, Jérôme Bonnafont llegó a Madrid en noviembre de 2012, sucediendo a Bruno Delaye. Ex portavoz del Elíseo, ex director de gabinete de Alain Juppé en el Quai d’Orsay, el nuevo embajador de Francia en España, con 52 años, tiene una larga trayectoria política y diplomática a sus espaldas. Para Le Courrier d’Espagne, habla sobre los asuntos prioritarios de la Embajada, entre ellos, el sector económico.

Le Courrier d’Espagne : En la última Conferencia de Embajadores se habló mucho de «diplomacia económica». Es una de las prioridades del Quai d’Orsay. En un país en crisis, ¿cómo aplicar esta estrategia?

Jérôme Bonnafont : El Ministerio de Asuntos Exteriores ha dado a los embajadores una hoja de ruta muy clara: prioridad a la economía. Ya en la India me dedicaba a ello, pero el contexto y las estrategias eran diferentes en un gran país emergente con una tasa de crecimiento elevada. Aquí, en España, uno de nuestros primeros socios comerciales, debemos defender las posiciones establecidas. Lo primero que hacer en aras de una diplomacia económica eficaz es comprender la naturaleza del lugar y las oportunidades. ¿Seremos ofensivos o defensivos? ¿Complementarios o en competencia ? ¿En qué sector concentrarse ? En las próximas semanas, presentaré en París un proyecto de plan de acción de la embajada. Se discutirá a nivel interministerial y recibiremos después una hoja de ruta que fijará las grandes directrices para España.

LCE : ¿Cuáles serán sus principales campos de actuación?

JB : Primero, instruir al Gobierno francés y a los agentes económicos sobre la situación en España y sobre su estrategia de salida de la crisis. Hay que poder emitir un juicio lúcido para saber si el país va a salir de la recesión en 2014, como desea y trabaja en ello su Gobierno, y cuáles son los sectores en los que se va a producir una reactivación. Disponemos de un gran número de análisis, pero hacen falta más. Hay que hablar con los ministros encargados de los sectores económicos, los altos funcionarios, el gobernador del Banco de España, los empresarios, los banqueros, los sindicatos, etc. Es importante confrontar las relaciones con contactos intensos con las personas que, en el terreno, construyen la realidad económica del país, ya sea en Madrid, en Cataluña, en el País Vasco, donde acabo de pasar dos días, o en Sevilla, ciudad a la que viajaré próximamente. También es importante informar a París para saber cómo se prepara España para las negociaciones europeas o el proyecto de acuerdo de libre comercio entre Estados Unidos y Europa. El otro ámbito es el apoyo a nuestras empresas. En el plano comercial, nuestra postura, que estaba en primer plano, se ha degradado seriamente estos últimos años. Pero en cuanto a las inversiones, es buena. España todavía está en recesión, y nuestras empresas lo sufren. Entre ellas, algunas van bien y han sabido aprovechar la crisis para encontrar nuevas vías. Pero otras, en especial en los sectores más afectados, pasan por momentos complicados. También debemos acompañar a los empresarios que lo desean en su primer acercamiento al mercado español, ya sea en el plano comercial, es el papel de Ubifrance, ya sea como inversores. Y, en caso de que se enfrenten a dificultades, cosa que puede suceder, debemos ayudarles a encontrar a los interlocutores adecuados y ayudarles a solucionar tal problema de impago o de orden normativo, etc.

LCE: ¿De qué herramientas dispone?
JB :
 En la embajada, tenemos un servicio económico fuerte, dirigido por Philippe O’Quin, un alto funcionario experimentado, que ha sido consejero comercial y conoce bien estas cuestiones. También están las grandes oficinas de Ubifrance en Barcelona y en Madrid, que organizan la acción comercial en beneficio de las pymes, o las cámaras de comercio, en especial en Madrid y Barcelona. También consulto a los consejeros de comercio exterior, que dentro de poco se reunirán en el País Vasco. Por otra parte, a petición del ministro de Asuntos Exteriores, hemos creado un consejo económico, que se ha reunido recientemente por primera vez. El objetivo del consejo es reunir a los responsables de la embajada con personalidades del mundo económico francés en España. El objetivo es que nuestra acción económica esté confrontada a las necesidades de los agentes del terreno. También me he apoyado en el trabajo de mi antecesor, que era muy cercano a los medios económicos franceses y españoles.

LCE : Tras seis meses en Madrid, ¿cuál es su primer diagnóstico ? ¿Tiene la impresión de que España es un país que ha crecido demasiado rápido?
JB :
 Benoît Pellistrandi, un historiador francés de España, ha escrito un artículo interesante sobre esta cuestión, en el que dice, en el fondo, que el camino que hicimos en la edad de oro del capitalismo, España la hizo entre 1975 y el inicio de la crisis. Si hoy es difícil para ella, es porque la crisis se produce en el mismo momento en el que alcanza su madurez. Más allá de esta interpretación de historiador, lo que me interesa es conocer la vitalidad económica del país. Primero, el sistema político español es sólido. Tiene sus dificultades. ¿Pero qué sistema político no las tiene? El país posee también infraestructuras extraordinarias, ya sea en relación a los puertos, los ferrocarriles, las autopistas o los aeropuertos. Se dice que hay demasiados, pero ¡más vale tener demasiados que no los suficientes! También hay un sistema sanitario reconocido. El país tiene una buena base. Cuando se pregunta a los inversores por qué vienen a España, responden que podrían irse a un país en el que los sueldos fueran más bajos. Pero aquí tienen las infraestructuras y la estabilidad política que compensan la diferencia salarial. España tiene grandes capacidades, como el turismo. La demanda turística sigue aumentando, con la llegada de los países emergentes en el mercado. Para nosotros, franceses, que tenemos un sector turístico fuerte, es importante observar lo que sucede en España. Hay oportunidades de negocio, puesto que disponemos de un saber hacer en este ámbito. España también es fuerte en la exportación. Gracias a las reformas que se han llevado a cabo, las exportaciones han aumentado. Con la flexibilidad y la reducción del coste laboral, los productos españoles son más baratos. Además, la contracción de la demanda interior ha llevado a las empresas españolas a adoptar una actitud más ofensiva en el extranjero. Como han perdido mercados domésticos que creían adquiridos para largo tiempo, los españoles se han puesto a buscar de forma sistemática los mercados exteriores. Es una actitud nueva. España tenía la costumbre de tener grandes grupos que se han internacionalizado estos veinte o treinta últimos años. Pero no tenía un tejido de pymes para las que la exportación fuera una salida natural. Hoy está cambiando: España tiene la intención de conseguir crecer a través de la exportación. Pero el éxito de esta estrategia supone la vuelta del crecimiento en Europa. A Madrid le interesa, al igual que a nosotros, que nuestras ideas culminen en una política de crecimiento para Europa.

LCE : ¿Tiene la impresión de que España consigue «vender» el puente que representa hacia el continente sudamericano? Es un instrumento de crecimiento, porque el 30 % del IBEX procede de dicho continente. Respecto de sus aliados europeos, ¿es legible el discurso español sobre Sudamérica?
JB :
 La última cumbre iberoamericana, que tuvo lugar en Cádiz, demostró que España quiere utilizar la solidaridad iberoamericana para construir su vuelta al crecimiento. La pregunta que nos podemos plantear es: ¿pueden ser las buenas relaciones de España con Latinoamérica una fuente de oportunidades para nuestras empresas, por ejemplo mediante asociaciones? La respuesta es sí. Nosotros mismos estamos muy bien implantados históricamente en Latinoamérica, donde, desde hace tiempo, la cultura francesa es muy popular. Corresponde a nuestras empresas saber desarrollar las políticas comerciales que les permitan estar presentes en el mercado. Pero no esperemos de España que haga nuestro trabajo. Sin embargo, hay que aprovecharse del hecho que Latinoamérica sigue muy orientada hacia Europa, porque sus lazos con España o Francia, y también con Inglaterra o Alemania, para aprovechar el crecimiento de este continente emergente.

LCE : Ahora que el motor franco-alemán se ralentiza, ¿no tienta a París buscar nuevos aliados, entre ellos España, para hacer contrapeso frente a Berlín? Se percibió una voluntad de acercamiento en la última cumbre franco-española de octubre de 2012.
JB :
 El presidente de la República se expresa muy claramente en cada consejo sobre la naturaleza de la pareja franco-alemana, a la que le atribuye una gran importancia. También dice que dicha relación no es exclusiva. Lo que es seguro es que con España hay una fuerte convergencia, con esa voluntad de encontrar un equilibrio entre las políticas de ajuste y de búsqueda del crecimiento. Los ajustes no deben matar al crecimiento, sino que el crecimiento debe acompañar a los ajustes. La dificultad actual es establecer una política europea de crecimiento. Se han tomado importantes decisiones: la más emblemática es la movilización, el año pasado, de 120 000 millones de euros a través del Banco Europeo de Inversiones y los fondos comunitarios. Pero la necesidad urgente de ahora es la puesta en marcha de la unión bancaria para tranquilizar a los mercados acerca de la solidez de nuestro sistema. La otra prioridad afecta a los tratados sobre la gobernanza de la zona euro. En esto también se trata de convencer a los mercados de esta evidencia: el euro es una elección definitiva.

LCE : La última cumbre franco-española mostró puntos de acuerdo en la Política Agrícola Común (PAC). ¿En qué punto están las relaciones a este respecto?
JB :
 Stéphane Le Foll, nuestro ministro de Agricultura, vino a Madrid la víspera de la reunión que se concluyó la nueva reforma de la PAC. Porque España forma parte de los países que piensan, como nosotros, que la PAC debe mantenerse. El sector agrícola, aunque ha retrocedido estas últimas décadas, sigue siendo un gran proveedor de puestos de trabajo, de actividad económica y de exportación. Pensamos que es legítimo dar continuidad a la PAC. Se ayuda mucho a las demás grandes agriculturas mundiales, en Estados Unidos, en Japón o en los países emergentes. No hay razón alguna para que la agricultura europea renuncie a que se la ayude. Además, a nivel mundial, estamos en una época de subprotección agrícola y mil millones de personas en el planeta sufren una subalimentación crónica. Va a haber dos mil millones de personas más que alimentar en los próximos treinta años con tierras arables cuyas dimensiones, ellas, no aumentarán. Sin olvidar la probable crisis del agua. No respaldar la PAC hoy, sería ir mañana hacia una crisis alimentaria mundial. Los españoles siguen el mismo razonamiento que nosotros. Pero hay algo que me apena en la relación franco-española, nuestro gran déficit bilateral en el sector agroalimentario. Hay que ver cómo podemos volver a desarrollar las exportaciones de nuestros productos agroalimentarios hacia España. Es uno de mis ejes de trabajo. No se trata de comprar menos aceite de oliva a España, sino de vender más para reabsorber este déficit.

LCE : ¿En qué punto están las cuestiones de transporte entre ambos países?
JB :
 Estamos aplicando las conclusiones de la cumbre hispano-francesa de octubre de 2012. A nivel ferroviario, la conexión de alta velocidad Francia-Barcelona se pondrá en servicio este año. Por otra parte, las decisiones de principio sobre el trazado atlántico están en curso. Buscamos también soluciones para multiplicar las autopistas marítimas. Tras Nantes-Gijón, tenemos la esperanza de abrir otra en la fachada atlántica. Tras los compromisos de las pasadas décadas de dos Gobiernos en materia de interconexiones transpirenaicas, los resultados están ahí, tanto en el sector del transporte como en el de la energía.

LCE : ¿Y las interconexiones energéticas?
JB :
 Vamos hacia la triplicación de la capacidad de los gasoductos. El mercado español está encerrado. Hay que conectarlo con el mercado energético europeo. En cuanto a las transferencias de electricidad, en el lado mediterráneo, la línea de alta tensión subterránea entre Baixas y Santa Llogaia está finalizándose. Su puesta en servicio está prevista para finales de 2014. En la fachada atlántica, el proyecto de línea de alta tensión se encuentra en fase de estudios de viabilidad. Hay que encontrar un trazado que conecte la costa norte de España con Francia por el golfo de Vizcaya. Con estas líneas de alta tensión, vamos hacia el equivalente de la producción de dos grandes centrales nucleares. Dicho esto, en España hay un déficit financiero del sector energético. El precio de la electricidad es bastante más elevado que en Francia. Se está procediendo a una reforma del sector de la energía que conducirá a nuestras empresas a ajustar su estrategia en España en función de las decisiones que tome el Gobierno español.

LCE : Se conoce los puntos fuertes de España, como el turismo o las infraestructuras. ¿Cuáles son los demás sectores, de los que se habla menos, que podrían tener futuro, en especial para las empresas francesas? ¿La energía sostenible, la aeronáutica?
JB :
 España es parte integrante de EADS y el grupo Casa es muy activo. He visitado las instalaciones de EADS en Madrid e iré pronto a Sevilla para ver el montaje del A-400M. España participa plenamente en las discusiones sobre el futuro de Airbus, sobre el reparto de la carga industrial, el reparto del accionariado. Para nosotros es muy importante que participe. También tenemos Thalès, instalada desde hace tiempo en España y que lleva a cabo un buen trabajo aquí. En el sector de las energías sostenibles, Areva, por ejemplo, trabaja ya con empresas españolas. La postura que Madrid ha sabido tomar en este sector lleva a las empresas francesas a considerar atentamente posibles asociaciones aquí.

LCE : En un contexto de morosidad, ¿cómo crear un «deseo» de Francia?
JB :
 ¡Creo que el deseo de Francia es eterno! Hay veinte millones de españoles que ya han ido a Francia. Es un gran país que tiene muchísimos atractivos. Lo que me sorprende en mi trayectoria diplomática, es la mirada que los extranjeros reservan a nuestro país, es más positiva que la de los propios franceses. Vemos más nuestras dificultades que nuestros éxitos. Por ejemplo, hay 22 escuelas francesas en España que acogen a 20 000 alumnos, la mitad de ellos españoles. En un territorio como España, no es poca cosa. También se puede citar la veintena de Instituts français y de Alliances que cuentan actualmente con más de 15 000 alumnos. Sin tener en cuenta la programación cultural, que atañe a artistas franceses, como ha sucedido recientemente en la Fundación Mapfre, en el museo Thyssen-Bornemisza, etc. Francia es una gran referencia cultural en España. También se la considera, con razón, un gran país tecnológico. Hace poco me entrevisté con la secretaria de Estado de Investigación y Desarrollo española para hablar sobre las posibilidades de establecer asociaciones en el ámbito científico, buscando financiación europea de aquí a 2020. De manera más general, hay que ir más allá de la legítima preocupación derivada de la situación de crisis: hay que trabajar juntos en proyectos ambiciosos porque los franceses ven en España un país de futuro y los españoles ven a Francia como un gran país moderno.

LCE : En el ámbito de la diplomacia económica, ¿la francofonía es una ventaja o un lastre?
JB :
 Nadie puede imaginar hacer negocios a nivel mundial sin hablar inglés. Todo el mundo habla inglés. Es necesario. Pero el valor añadido es hablar otros idiomas. Hoy, el francés permite el acceso a unos treinta países en los que sigue siendo el idioma de los intercambios. Los españoles han llevado a cabo un enorme esfuerzo en el inglés estos últimos años, pero el segundo idioma debe seguir siendo el francés.

LCE : Para concluir, una pregunta más personal: en sus seis primeros meses, ¿qué es lo que más le ha seducido en España? ¿Y lo que le ha sorprendido?
JB : 
¡Lo que se le hace muy difícil a un francés es la hora de la comida! Pero lo agradable en el modo de vida español es que la ciudad está verdaderamente pensada como un espacio de encuentro. Un poco como en Italia, existe una civilización de la urbanidad muy agradable y una simplicidad en los contactos. Madrid es una metrópolis a escala humana. Y sus instituciones culturales, ya sean musicales, los museos o el patrimonio, nada tienen que envidiar al resto de grandes capitales europeas. Más allá del sol, esto explica en gran medida el éxito turístico de España.

Le Courrier d’Espagne

Felipe SAEZ (Español) Vicepresidente, Consejero de Empresas

Felipe SAEZ (Español) Vicepresidente, Consejero de Empresas

D. Felipe Sáez ha sido elegido Vicepresidente de la COCEF (Cámara Oficial de Comercio de España en Francia) en la reunión del Consejo de Administración que se ha celebrado en el COLEGIO DE ESPAÑA, en la Ciudad Universitaria de París, el 25 de marzo de 2013.

D. Felipe Sáez ocupaba hasta entonces el puesto de Responsable de Relaciones Exteriores de la COCEF en la Mesa del Consejo de Administración. Es diplomado en Economía y Finanzas por el Institut d’Etudes Politiques (Sciences Po) de París. Tras una carrera de Ejecutivo en el seno de uno de los mayores bancos españoles, ejerce una actividad de Consultor internacional de Empresas y representa en Francia un despacho español de abogados, economistas y consultores, RIEPTO CORPORATE SLL, Madrid.

El señor Sáez es miembro del Consejo de Administración de la Cámara Oficial de Comercio de España en Francia desde hace 20 años y de la Mesa de dicho Consejo desde hace 4 años. Por ello, tiene una gran experiencia del funcionamiento de la COCEF y es buen conocedor de los retos a los cuales se ha visto, antes y ahora, enfrentada esta Institución cuya evolución conoce tanto más cuanto que su padre ostentó la presidencia de la misma.

Se propone utilizar por lo mejor su capacitación y desempeñar su función, para contribuir a ayudar al Presidente a alcanzar los objetivos, cuales son de una parte mejorar, renovar y desarrollar los servicios que pueda rendir la Cámara para ayudar las empresas tanto españolas en el mercado francés como francesas en el mercado español, de otra parte, intensificar la actividad de formación para promocionar el conocimiento del español profesional.

Relación Bilateral

Los intercambios comerciales entre España y Francia en 2012

Nuestras exportaciones a Francia en 2012, alcanzaron los 36.080M€, con una caída del 2,9%. Nuestras importaciones caen en mucha mayor medida: un 6,9%, hasta los 26.608M€. La caída de los intercambios, que venía acelerándose hasta octubre, parece atenuarse por segundo mes consecutivo. Esta aparente mejora es en parte debida a un efecto de base, ya que las cifras correspondientes a los dos últimos meses de 2011 ya integraban un claro retroceso interanual en el sector del automóvil.

Nuestro excedente comercial y la cobertura, comparados con 2011, siguen mejorando. La cobertura mejora en un 4,3% respecto a la correspondiente a 2011, situándose en el 135,6%. El excedente alcanza una cifra récord de 9.472 M€.

El dinamismo de las exportaciones de ciertos productos (combustibles, aeronaves, calzado, confección, verduras y hortalizas, frutas, etc.) que han registrado incrementos notables, compensa en buena medida la caída brutal del automóvil y las también importantes en bienes de inversión. Ello permitiría afirmar que la bajada de nuestras exportaciones no se debe a una pérdida de competitividad en este mercado, sino a la propia situación deprimida de la economía y las expectativas francesas.

Intercambio comercial hispano-francés. (Millones de €)

ENERO-DICIEMBRE 2011-2012

2011

2012

 Var. %

Exportación a Francia FOB

37.171

36.080

-2,9%

Importación de Francia CIF

28.581

26.608

-6,9%

Saldo de ESPAÑA

8.590

9.472

+10,3%

Índice de Cobertura

130,1%

135,6%

+4,3%

Fuente: Dirección General de Aduanas.ESPAÑA.

 

Las exportaciones españolas a Francia superaron los 36 millardos de euros pero retroceden un -2,9% respecto a la cifra de 2011. La bajada se debe fundamentalmente al comportamiento del sector del automóvil (-2.600M€, -22%), fuertemente lastrado por la enorme caída de ventas del grupo PSA y de Renault en el propio mercado francés. Descontando este sector, el conjunto de las exportaciones españolas a Francia crecería un 5,6%.

La caída de las exportaciones de automóviles explica también la divergencia de tendencia entre nuestras exportaciones mundiales, que se incrementan (+3,4%), y la de nuestras ventas a Francia, que disminuyen (-2,9%). Para apreciar la importancia que reviste nuestra exportación de automóviles a Francia basta observar que si en 2012 se hubiese mantenido el mismo nivel de ventas que en 2011, no sólo se habrían alcanzado cifras récord con Francia, sino que nuestras exportaciones totales (a todo el mundo) se habrían incrementado en 1,2 puntos suplementarios, y habrían alcanzado el 4,61% en lugar del 3,4% registrado.

Las importaciones españolas de Francia, fueron de 26,6 millardos de euros, registrando un descenso de -6,9%, muy superior al registrado por las importaciones totales españolas (-3,7%).

El saldo de los intercambios sigue siendo fuertemente favorable a España al arrojar un superávit de 9,5 millardos de euros, con un crecimiento del 10,3% respecto al de 2011.Nuestra tasa de cobertura ha mejorado en 5,5 puntos y se sitúa en el 135,6% frente al 130,1% en 2011. Todo ello confirma la consolidación de la tendencia al incremento del excedente iniciado en 2008.

Francia continúa siendo nuestro primer cliente ya que las exportaciones españolas a Francia suponen un 16,2% del total. Esta cifra es 1,1 puntos inferior al 17,3% de 2011, lo que confirma la tendencia a la diversificación geográfica de nuestras exportaciones.

Como proveedor, Francia sigue ocupando por octavo año el segundo lugar, con el 10,5% de las importaciones totales españolas, pero pierde cuatro décimas respecto a 2011. Esta disminución de la cuota de mercado en nuestro país, en un año de fuerte contracción de nuestras importaciones, confirmaría los problemas de competitividad de la economía francesa.

Principales productos exportados

La distribución de nuestras exportaciones por producto se recoge en el cuadro siguiente:

Principales productos exportados por España a Francia en el periodo (Millones de €)

Capítulos del arancel

 2011

 2012

Variación

Cuota 2012

1

87

Vehículos automóviles.

11.433

8.892

-22,23%

24,64%

2

84

Maquinas, aparatos mecánicos

2.314

2.115

-8,57%

5,86%

3

85

Maquinas, aparatos y material eléctrico

1.994

1.796

-9,92%

4,98%

4

27

Combustibles minerales

600

1.735

188,98%

4,81%

5

39

Materias plásticas y sus manufacturas.

1.488

1.528

2,65%

4,23%

6

8

Frutos comestibles

1.158

1.247

7,67%

3,46%

7

30

Productos farmacéuticos

1.022

1.101

7,77%

3,05%

8

72

Fundición, hierro y acero

1.191

1.034

-13,21%

2,87%

9

73

Manufacturas de fundición

1.139

1.017

-10,66%

2,82%

10

2

Carnes

884

951

7,50%

2,64%

 

Total 10 primeros capítulos

23.224

21.416

-7,78%

59,36%

Resto capítulos

13.947

14.663

5,13%

40,64%

 

 

Exportación total de España

37.171

36.080

-2,94%

100,00%

Por producto, en primer lugar figura el sector del automóvil, que junto con la maquinaria supone el 35% de nuestras exportaciones totales a Francia. Las frutas y hortalizas, productos tradicionales de la exportación española, suponen un 5,6% del total.

Entre los productos exportados hay que señalar el fortísimo incremento de los combustibles, debido en parte a la importante subida de precios en Francia. También destacan los productos farmacéuticos, las frutas y las carnes. Aunque no forman parte del los diez productos que más ponderan en nuestras exportaciones a Francia que se recogen en el cuadro anterior, es interesante señalar que las aeronaves, el caucho y sus manufacturas, la confección y el calzado registraron alzas superiores al 13%. Las ventas de verduras y hortalizas también se comportaron de forma excelente ya que registraron un alza en valor del 9,2% respecto a 2011.

Los retrocesos se experimentan, además de en los vehículos automóviles, en la maquinaria y el acero. Las materias primas y productos semielaborados se ven afectados por el escaso nivel de las inversiones y la reducción de la producción de vehículos y de viviendas en Francia. Las perspectivas para 2013 no son muy optimistas y es probable que la tendencia al descenso de las importaciones se agudice, lo que podría afectarnos fuertemente al ser nuestro primer cliente.

Principales productos importados por España de Francia en el periodo (Millones de €)

ENERO-DICIEMBRE 2012

Capítulos del arancel

2011

2012

Variación

Cuota 2012

1

87

Vehículos automóviles y  sus partes.

7.413

6.550

-11,65%

24,62%

2

72

Fundición, hierro y acero

1.897

1.831

-3,45%

6,88%

3

84

Máquinas, aparatos y artefactos mecánicos

1.941

1.798

-7,36%

6,76%

4

85

Maquinas, aparatos y material eléctrico

1.659

1.415

-14,72%

5,32%

5

30

Productos farmacéuticos

1.190

1.237

3,98%

4,65%

6

39

Materias plásticas y sus manufacturas.

1.143

1.057

-7,52%

3,97%

7

29

Productos químicos orgánicos

762

825

8,29%

3,10%

8

10

Cereales

814

726

-10,82%

2,73%

9

04

Leche y productos lácteos

658

684

3,89%

2,57%

10

33

Perfumes y aceites esenciales

781

622

-20,33%

2,34%

 

 

Total 10 primeros capítulos

18.257

16.744

-8,29%

62,93%

 

 

Resto capítulos

10.324

9.864

-4,46%

37,07%

 

 

Importación total de España

28.581

26.608

-6,90%

100,00%

Las importaciones españolas de Francia están también muy concentradas en los renglones de automóviles y maquinaria, que suponen más del 37% de las mismas.

Sin embargo, es preciso señalar que, salvo los productos farmacéuticos, los productos químicos orgánicos y la leche, el resto de los capítulos presentan variaciones a la baja respecto a 2011.

El comercio con Francia durante 2012 se puede calificar de positivo ya que si hacemos abstracción del sector automóvil se ha registrado un crecimiento del 5,6% respecto a 2011 y se ha logrado un excedente record de casi 9,5 millardos de euros.

También hay que destacar el excelente resultado de nuestras exportaciones de frutas y hortalizas al haber registrado alzas en valor del 7,7% y del 9,2% respectivamente, lo que consolida nuestra presencia en este mercado maduro y muy competido.

Nuevo presidente José Miguel García

Nuevo presidente, José Miguel García

La Cámara Oficial de Comercio de España en Francia, con sede en París, acaba de elegir nuevo presidente al abogado José Miguel García, un ciudadano francés con despacho en París y Madrid, pero de padres cordobeses, que mantiene su vinculación con su tierra de origen y numerosos contactos con empresarios andaluces.

José Miguel García, que visitó en febrero pasado la sede de la Cámara de Comercio de Córdoba y hace unos días recibió en París a una misión comercial de empresarios cordobeses, fue elegido en una asamblea de la Cámara Oficial de Comercio de España que se celebró el lunes pasado en la sede del Colegio de España en París, institución que preside otro cordobés, el periodista y ex cargo público del PP Juan Ojeda

Relevo en la Cámara Española en Francia (DIARIO CORDOBA)

Entrevista en el DIARIO CORDOBA (PDF)